L’histoire a lieu à Rome, en septembre 1943, en plein cœur de la seconde guerre mondiale. Alors que les nazis sont entrés en ville et qu’ils s’apprêtent à déporter les Juifs habitant la capitale italienne, deux médecins italiens de l’hôpital Fatebenefratelli, Dr. Adriano Osicciani et le Dr. Giovanni Boromio, décident de leur venir en aide. Falsifiant les déclarations légales d’admission dans l’hôpital, ils ont l’ingénieuse idée de déclarer leurs patients juifs atteints d’une maladie « très contagieuse » et de les placer en isolement, les rendant de la sorte « inapprochables » et inaccessibles…
Mardi dernier, le Dr. Osicciani a fêté ses 96 ans et une grande réception a eu lieu en son honneur dans les locaux de l’hôpital renommé pour l’occasion l’ »hôpital de la vie » par l’institut Raoul Vallenberg, le Dr. Giovanni Boromio ayant rendu l’âme en 1961.
La cérémonie a été initiée par deux des Juifs qui ont survécu grâce à l’intervention des deux médecins : Gabriel Sonino et Lucciana Tadesco. Y ont pris également part les responsables de la communauté juive de Rome ainsi que l’actuel ministre italien de la santé, Beatrice Lorenzin et le consul d’Israël en Italie, Naor Gilon.
Les deux médecins ont reçu le titre de « justes des nations ».
Fuente: Kountrass